Cela fait plus de soixante ans que le peuple chagossien lutte, dans un silence quasi total, pour le droit de retourner sur sa terre, arrachée brutalement au nom de la géopolitique. Déportés de leurs îles natales entre 1965 et 1973 afin de permettre l’installation d’une base militaire anglo-américaine à Diego Garcia, les Chagossiens ont été exilés à Maurice, aux Seychelles ou au Royaume-Uni, souvent dans la misère, toujours dans l’humiliation.
Et pourtant, ils n’ont pas renoncé.
L’histoire de leur lutte est une leçon de dignité. Pas de violence, pas d’armes. Mais une stratégie patiente, fondée sur le droit, la mémoire, la solidarité internationale. Face à l’indifférence des grandes puissances, face même à la tiédeur des gouvernements mauriciens à certains moments, les Chagossiens ont persisté. Ils ont mobilisé les Nations unies, la Cour internationale de justice, l’opinion publique. Et, contre toute attente, ils ont gagné.
Qui osera encore dire que le peuple n’a pas de pouvoir ?
Qui osera encore affirmer que seule la force impose le droit ?
Le peuple chagossien, modeste, effacé, est la preuve éclatante que la persévérance populaire peut triompher des logiques impérialistes.
Ce retour n’effacera ni l’exil, ni les décennies de silence. Mais il ouvre une possibilité : celle de renaître sur une terre laissée en friche par l’Histoire. Il appartient désormais aux autorités mauriciennes de ne pas trahir cette chance. Il faudra que les Chagossiens puissent non seulement revenir, mais aussi vivre dignement, reconstruire des villages, une économie, une culture. Car c’est bien cela, le sens d’un retour : non pas seulement regagner un sol, mais retrouver une vie.
En ces temps où les peuples sont souvent instrumentalisés, écrasés ou réduits au silence, les Chagossiens nous rappellent qu’un peuple peut être petit, dispersé, pauvre, et malgré tout souverain de son propre destin.
Et cela, à lui seul, est un acte de résistance. Une belle, grande et silencieuse victoire.
Et pourtant, ils n’ont pas renoncé.
L’histoire de leur lutte est une leçon de dignité. Pas de violence, pas d’armes. Mais une stratégie patiente, fondée sur le droit, la mémoire, la solidarité internationale. Face à l’indifférence des grandes puissances, face même à la tiédeur des gouvernements mauriciens à certains moments, les Chagossiens ont persisté. Ils ont mobilisé les Nations unies, la Cour internationale de justice, l’opinion publique. Et, contre toute attente, ils ont gagné.
Qui osera encore dire que le peuple n’a pas de pouvoir ?
Qui osera encore affirmer que seule la force impose le droit ?
Le peuple chagossien, modeste, effacé, est la preuve éclatante que la persévérance populaire peut triompher des logiques impérialistes.
Ce retour n’effacera ni l’exil, ni les décennies de silence. Mais il ouvre une possibilité : celle de renaître sur une terre laissée en friche par l’Histoire. Il appartient désormais aux autorités mauriciennes de ne pas trahir cette chance. Il faudra que les Chagossiens puissent non seulement revenir, mais aussi vivre dignement, reconstruire des villages, une économie, une culture. Car c’est bien cela, le sens d’un retour : non pas seulement regagner un sol, mais retrouver une vie.
En ces temps où les peuples sont souvent instrumentalisés, écrasés ou réduits au silence, les Chagossiens nous rappellent qu’un peuple peut être petit, dispersé, pauvre, et malgré tout souverain de son propre destin.
Et cela, à lui seul, est un acte de résistance. Une belle, grande et silencieuse victoire.