Marraine du Data Center Omega-1
Eileen Collins à La Réunion : une pionnière de l’espace au cœur du futur réunionnais
Du 11 au 14 novembre 2024, La Réunion accueillera une invitée de marque : Eileen Collins, première femme pilote de la navette spatiale américaine. Mais au-delà de sa prestigieuse carrière à la NASA, c’est une trajectoire humaine, ancrée dans la résilience et la passion, qui résonne profondément avec l’esprit réunionnais.
✈️ De l’ombre à la lumière : une jeunesse marquée par l’adversité
Née en novembre 1956 à Elmira, une petite ville rurale de l’État de New York comparable à Saint-Benoît par sa taille, Eileen Collins grandit dans un environnement difficile. Dans une famille modeste d’origine irlandaise, avec un père alcoolique et une mère dépressive, elle se retrouve très jeune à endosser un rôle de cheffe de famille.
Ce qui la sauve ? Les planeurs. Elmira est un haut lieu du vol à voile. Fascinée par les planeurs qu’elle observe depuis l’aérodrome, Eileen nourrit son rêve d’aviation en dévorant tous les livres sur le sujet à la bibliothèque municipale.
Du 11 au 14 novembre 2024, La Réunion accueillera une invitée de marque : Eileen Collins, première femme pilote de la navette spatiale américaine. Mais au-delà de sa prestigieuse carrière à la NASA, c’est une trajectoire humaine, ancrée dans la résilience et la passion, qui résonne profondément avec l’esprit réunionnais.
✈️ De l’ombre à la lumière : une jeunesse marquée par l’adversité
Née en novembre 1956 à Elmira, une petite ville rurale de l’État de New York comparable à Saint-Benoît par sa taille, Eileen Collins grandit dans un environnement difficile. Dans une famille modeste d’origine irlandaise, avec un père alcoolique et une mère dépressive, elle se retrouve très jeune à endosser un rôle de cheffe de famille.
Ce qui la sauve ? Les planeurs. Elmira est un haut lieu du vol à voile. Fascinée par les planeurs qu’elle observe depuis l’aérodrome, Eileen nourrit son rêve d’aviation en dévorant tous les livres sur le sujet à la bibliothèque municipale.
Le ciel comme horizon
Refusant de se résigner, elle entame des études de mathématiques tout en multipliant les petits boulots. Diplômée à 20 ans, elle intègre un programme pilote de l’U.S. Air Force tout juste ouvert aux femmes. En 1983, les hasards de l’histoire la conduisent à effectuer des missions de transport dans un contexte de guerre, ce qui lui vaudra une médaille militaire — une première pour une femme pilote.
Devenue instructrice, puis professeure à l’Air Force Academy, elle franchit un nouveau cap en rejoignant les programmes d’essai de l’armée. Une ascension fulgurante dans un monde encore dominé par les hommes.
Devenue instructrice, puis professeure à l’Air Force Academy, elle franchit un nouveau cap en rejoignant les programmes d’essai de l’armée. Une ascension fulgurante dans un monde encore dominé par les hommes.
Premiers pas dans l’espace
Recrutée par la NASA à la fin des années 1980, Eileen entame un long entraînement pour piloter la navette spatiale. En 1995, elle entre dans l’Histoire en devenant la première femme pilote de la Navette Spatiale, lors de la mission STS-63. À cette occasion, elle collabore avec Vladimir "Volodia" Syromiatnikov, ingénieur visionnaire d’origine russe… et ami de La Réunion.
Deux ans plus tard, elle s’amarre à la station MIR, avec à son bord Jean-François Clervoy, astronaute français, formé comme elle par Volodia.
Deux ans plus tard, elle s’amarre à la station MIR, avec à son bord Jean-François Clervoy, astronaute français, formé comme elle par Volodia.
Une pionnière au service de l’avenir réunionnais
Le destin croisé de Collins et Syromiatnikov ne s’arrête pas là. Ce dernier, fervent défenseur du "vivre ensemble" universel et technique, devient conseiller d’un projet éducatif inédit liant des collégiens de Saint-Denis et de Russie. De cette collaboration naît le premier satellite collégien du monde, avec le soutien actif de la ville de Saint-Denis, qui érigera plus tard la "Porte des Mondes" en hommage à Volodia.
De l’espace à Omega-1 : La Réunion prend son envol
C’est dans cette lignée que s’inscrit la visite d’Eileen Collins à La Réunion en novembre prochain. Invitée d’honneur pour le lancement du Data Center Omega-1, elle incarne la fusion entre la conquête spatiale et le développement local durable.
Ce centre marque une nouvelle ère pour l’île, en s’inscrivant dans l’économie numérique et spatiale de demain. Pour Eileen Collins, c’est aussi une manière de transmettre : à ses enfants, elle lisait les manuels de la navette comme d'autres lisent des contes. À La Réunion, elle vient semer les graines d’un futur spatial accessible et inclusif.
Ce centre marque une nouvelle ère pour l’île, en s’inscrivant dans l’économie numérique et spatiale de demain. Pour Eileen Collins, c’est aussi une manière de transmettre : à ses enfants, elle lisait les manuels de la navette comme d'autres lisent des contes. À La Réunion, elle vient semer les graines d’un futur spatial accessible et inclusif.
La Réunion dans le Temps des Solariens
Plus qu’une visite symbolique, la venue d’Eileen Collins marque l’entrée de La Réunion dans le "Temps des Solariens" : cette nouvelle étape de l’humanité qui s’ouvre sur l’espace. Dans cette transition fulgurante, notre diversité et notre ouverture au monde deviennent des atouts majeurs.
La Réunion ne regarde pas simplement les étoiles. Elle s’y dirige, avec audace, intelligence, et solidarité.
La Réunion ne regarde pas simplement les étoiles. Elle s’y dirige, avec audace, intelligence, et solidarité.